« Expulsion sans délai » pour l'association d'utilité publique Vélorution !

 

La mairie s'attaque à un outil collectif au service des cyclistes et des toulousain.es !

 

Une manifestation aura lieu le lundi 18 septembre à 18h, au départ de la place du Capitole.

 

Un débat public sur le développement des modes actifs dans l'agglomération est organisé le même jour à la salle du Sénéchal à partir de 20h.

 

 

 

  • La ville de Toulouse, sans politique cyclable cohérente et ambitieuse, stagne dans ses modes de déplacements quotidiens : 2% en vélo, 60 % en voiture !

  • Le Plan de Déplacement Urbain continue de prévoir une augmentation illégale du nombre de voiture dans le projet « mobilités 2020-2030 », de mettre des services en place dans les transports publics mais ne prévoît pas le moindre service pour les cyclistes ! Aucun atelier-vélo ne sera créé ou soutenu ! Les récups faite auparavant avec la mairie ont été supprimés sans prévenir !

  • L'expulsion de la Vélorution, de ses 800 adhérent.es et sa trentaine de bénévoles, est la destruction délibérée de cet outil qui aide plus de 3000 cyclistes chaque année ainsi que l'ensemble des autres ateliers-vélo de l'agglomération et au delà !

  • Depuis 7 ans rue Bénezet (propriété de la mairie), la recyclerie s'est développée ; elle participe à la diminution des déchets et à la formation mécanique des professionnels du vélo et des cyclistes.

  • La mairie investit près de 6,5 millions d'€ chaque année dans le Vélib (3000 €/an/vélib!), ils représentent 5 % des trajets cyclistes et 50 % des accidents ! Ce budget est supérieur au budget vélo de l'ensemble de l'agglomération !

  • Durant toutes ces années, seules 2 propositions ont été faites à l'association, excentrées, sous-dimensionnées et même uniquement provisoires ! L'association a fait plusieurs propositions de rachats et de lieux, systématiquement rejetées !

  • Sur les aménagements dits « cyclables » aucune concertation n'a été faite ni ne sera prévue !

  • Ces décisions sont des non-sens en matière de développement du vélo, de politique cyclable, de démocratie, de transition écologique. Les investissements sont déconnectés des besoins des usagers et contraires à l'intérêt général dans la lutte contre la pollution de l'air.

 

 

 

Engagée dans ces débats, les vélorutionnaires gardent leur liberté de parole ! La manifestation entend dénoncer les actions de criminel climatique de la mairie et de ses élu.es !